Les Asperger sont souvent des gens comme les autres, mais plus réceptifs...
Ils ont de nombreux bons côtés :
• grande honnêteté, fidélité dans les rapports humains, fiabilité et loyauté
• un grand respect des règles et la ponctualité
• absence de préjugé
• pensée originale et, dans certains cas, des intérêts spécifiques envers certains sujets
• extraordinaire volonté de s’adapter à la norme, au prix d’efforts considérables, ce qui permet une bonne
évolution (dans un environnement propice)
• capacité à percevoir et à mémoriser les détails, leurs permettant d’exceller dans certains métiers.
• volonté de progresser et de s’adapter à la norme environnante au prix d’efforts considérables
(si bien managés, valorisés)
• bonne mémoire visuelle
• perspective parfois originale dans la résolution de problèmes
• respect particulier de ceux qui ont un développement atypique ou un handicap
Dans beaucoup de cas leur hypersensibilité en fait des personnes extrêmement réceptives et attentives, avec de grandes valeurs humaines.
Il est donc nécessaire de compléter le diagnostic médical par un inventaire des principales composantes émotionnelles :
bilans neurosciences
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Dans beaucoup de situations, pour leur faciliter une orientation professionnelle adaptée et même épanouissante, nous savons évaluer leur profil et identifier les métiers qui leurs sont les plus favorables :
bilan d'aptitudes TMA
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Rappel : qu'est-ce-que l'Asperger ?
Le syndrome d’Asperger est une forme d’autisme
sans déficience intellectuelle ni retard de langage
. Il fait partie des TSA (Troubles du Spectre Autistique).
C’est un désordre du développement d’origine neurobiologique qui concerne plus fréquemment les garçons que les filles et qui affecte essentiellement la manière dont les personnes communiquent et interagissent avec les autres.
Ces personnes décodent avec difficulté les situations de la vie quotidienne car leur énergie est captée par d'autres centres d'intérêt. Leur corps, leur cerveau et leurs cinq sens reçoivent les informations correctement, mais une dérive d'attention et d'énergie, ainsi qu'une hypersensibilité viennent perturber le traitement de ces données. Il en résulte, pour la personne atteinte, une appréciation confuse de la vie et de l’environnement. Mais il en est de même pour l'environnement qui n'a pas la même perception des choses : nous pouvons parfois nous demander si ce n'est pas l'environnement qui aurait un problème de perception des choses et que la personne qualifiée d'asperger aurait la bonne sensibilité pour en percevoir l'essence... (CF nos travaux de Recherche sur Asperger-Hyperactivité-Hypersensibilité).
En tout cas ces personnes ont besoin d’être guidées dans la complexité de la vie sociale.
Ce syndrome a été décrit pour la première fois en 1943 par le pédiatre viennois Hans Asperger puis remis en valeur par la psychiatre Lorna Wing en 1981. Il a enfin été reconnu officiellement en 1994 par le DSM IV (manuel de diagnostic américain) de l’association psychiatrique américaine. En Suisse comme en France, il reste largement méconnu.
> Recherches Tanagra sur ce thème
En fait, nos observations en
Neurosciences Comportementales
nous révèlent que dans la grande majorité des cas, les Asperger ont des profils très différents et les solutions ou les techniques d'accompagnement sont très différentes.